Pardonnez-moi de vous dire cela aussi brutalement, mais ce que vous avez fait est très, très beau. C'est à la fois désespéré et au-delà du désespoir. On est giflé par la distance que vous prenez avec le lecteur. Votre parole est comme projetée par un rayon qui viendrait de très loin, et puis la langue est magnifique. Vous êtes une grande grammairienne. Moi aussi, quand j'écrivais, il fallait que chaque phrase transmette sa vibration à la suivante. C'était un problème plus qu'esthétique. Un problème métaphysique. Un problème tellement grave, tellement important pour moi. Je ne comprends pas comment vous avez pu faire des phrases si riches. C'est comme ce que j'aime le mieux, Baudelaire, Nerval.
J'ai pris une gifle
Auteur:
Info: A mademoiselle Lydie Dattas
Commentaires: 0