Attentivement je vous fixe, ô nombres !
Vous me paraissez habillés comme des bêtes dans leurs peaux,
De la main appuyés sur des chênes déracinés.
Vous faites don de l'unité entre le lent serpentement
De l'échine de l'univers et la danse de la libellule,
Vous permettez de compter les siècles comme les dents d'un rire bref.
À présent mes prunelles s'ouvrent fatidiquement
Pour savoir ce que Moi sera quand son dividende est l'unité.
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Info: Zanguezi: Et autres poèmes, LES NOMBRES p. 97, 1912
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