Il avait déjà constaté que les changements de physionomie de certains visages sont plus instantanés et merveilleux qu'un voyage dans le temps. Quand la veuve Schneider-Marfault était émue ou souriait, il voyait la jeune fille qu'elle avait été. Mais peut-être n'était-ce qu'une illusion. Peut-être voyait-il une créature monstrueuse, une prisonnière qui voyait rarement le jour, la jeune fille qu'elle aurait pu être si les malheurs de la vie l'avaient rendue plus sage, plus douce du temps de sa jeunesse.
Auteur:
Info: Les rêveuses, p 175
Commentaires: 0