Il savait ce qui mettait mal à l'aise les personnes atteintes de mycoses, du moins de celles visibles à la surface, sur l'épiderme. Les transformations inesthétiques ou franchement répugnantes de la peau semblaient indiquer qu'elles étaient aussi moralement corrompues. Que leur âme se trouvait dans la même état de décomposition.
Une peau lisse, fraîche comme les joues d'un enfant, évoquait l'innocence, la candeur. Les boutons purulents, les excroissances de chair, les plaques aux couleurs agressives stigmatisaient l'homme de mauvaise vie et renseignaient sur son âme.
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Info: La peste verte
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