Quand on vit pendant des années dans un monde de tragédie, on finit par s’accommoder d'une souffrance si constante, et on apprend même à lui échapper de temps en temps. On se console en pensant que la souffrance met à nu l'essence des choses, qu'elle est le prix dont on achète une vision de l'existence plus profonde et plus proche de la vérité.
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Info: Le vertige, tome 2 : Le ciel de la Kolyma
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