La passion introduit un tel trouble dans la conscience, qu'on a de sa personne, et une telle confusion dans la nature des rapports, que l'on entretient avec un autre, qu'il n'y a plus à proprement dire de soi-même pour l'un et ni pour l'autre qu'entre eux, que soi-même pour lui et pour moi, ce n'est plus ni lui ni moi seulement, mais nous, comme si nous étions enchaînés l'un à l'autre par un réseau inextricable de ramifications invisibles et que nos entrailles fussent communes.
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Info: Chronique d'une passion
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