Le monde n'est pas éternel (qadîm). Le mouvement, et le temps avec lui, sont d'abord intuitionnés dans cette antériorité du néant par rapport à l'être et cette postériorité du néant succédant à l'existence, qui sont la traduction en chaque réalité instaurée de sa potentialité, de sa pauvreté ontologique. Si les cieux, malgré leur ronde imperturbable, sont aussi périssables que le moindre végétal composé de manière et de forme, c'est qu'ils portent en eux, comme lui, cette précarité, cette instabilité.
Auteur:
Info: L'Acte d'être : La Philosophie de la révélation chez Mollâ Sadrâ
Commentaires: 0