littérature

Les neurosciences brossent un nouveau portrait du lecteur, études à l'appui
La toute-puissante industrie pharmaceutique n'aurait qu'à bien se tenir. Tremblez fluoxétine, venlafaxine et autres supposées " molécules du bonheur ". Voilà que l'on viendrait de mettre scientifiquement en évidence les vertus dynamisantes et bienfaisantes d'un très vieux " produit " au principe actif on ne peut plus simple et sain, sans effets secondaires ni indésirables - du moins lorsque les indications et la posologie sont scrupuleusement respectées. Un composé d'encre, de papier, de mots, de lettres, de virgules, de points d'interrogation ou d'exclamation, bref de signifiant, de signifié, que l'on appelle communément... un livre...
Ils semblent montrer, chiffres à l'appui, que le groupe de lecteurs est " plus optimiste, moins agressif et plus prédisposé à la positivité " que son pendant de non-lecteurs.
... Aucune de ces études n'examine en détail la façon dont les effets de la lecture diffèrent selon que le lecteur est plongé dans un conte pour enfants, un roman noir ou les écrits désespérés de Cioran... Néanmoins, de la recherche -italienne, l'éditeur Stefano Mauri, du groupe GeMS, retient qu'elle " rompt avec le portrait habituel et stéréotypé que l'on fait du lecteur ". Non pas un individu solitaire, associal ou simplement replié sur lui-même, mais quelqu'un qui, grâce au livre, se montrerait plus ouvert, positif et en empathie que ses concitoyens non lecteurs. Réfléchissant aux correspondances entre lecture et bien-être, Stefano Mauri remarque aussi que, pour les scientifiques, ce qu'on appelle communément " le bonheur de lecture " semble être tout sauf une expression toute faite.

Auteur: Internet

Info: Le Monde, Ce que lire fait au cerveau

[ thérapie ] [ bénéfique ]

 

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