[...] sa beauté avait quelque chose de redoutable. Sa chevelure rousse s'évadait de sa nuque en une torsade négligée et ruisselait sur les dalles de marbre, autour de ses chevilles nues, comme un fleuve de lave en fusion. Le galbe gracieux de son corps éclipsait les plus belles adolescentes de toute l'arche. Sa peau, une chair si blanche et si souple qu'elle semblait liquide vue de loin, se coulait sur les lignes parfaites de son visage.
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Info: La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver
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