On aurait pu éviter de manger maintenant poumons pourris ou intestins en putréfaction, mais la moitié des garçons continuaient à le faire à cause du besoin qu'ils avaient de saveurs plus fortes. Manger de la chair humaine avait demandé à ces garçons un héroïque effort de volonté, mais maintenant que le pli était pris, l'appétit leur était venu en mangeant, car l'instinct de conservation était un tyran cruel qui exigeait non seulement qu'ils mangent leurs compagnons, mais qu'ils prennent l'habitude d'agir ainsi.
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Info: Les survivants
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