J'ai tiré une table près de la plus grande fenêtre du salon pour écrire. Le seul problème, c'est que je suis sans cesse tentée d'aller me promener au bord de la falaise. Le mer et les nuages sont en perpétuelle métamorphose, j'ai peur de manquer quelque chose en restant à l'intérieur. Quand je me suis levée ce matin, la mer semblait pleine de piécettes d'or. Et maintenant, on la croirait recouverte de dépôts de citron. Les écrivains ont intérêt à vivre au coeur des terres ou près d'une décharge publique, s'ils veulent réussir à travailler un peu. Ou à se montrer plus persévérants que moi.
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Info: Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
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