Face à l'étude d'une civilisation d'organiques intelligents non fixés au sol, donc potentiellement intéressants, le Liide faisait systématiquement confectionner quelques automates dotés des mêmes plages sensorielles que la race en question afin d'évaluer au mieux son univers. Aussi, pour reconstituer un humain équilibré standard, les services avaient arrêté une perception des vibrations sonores allant de 20 à 20 000 Hertz, installé des terminaisons électroniques représentant une plage sensitive étendue de tous les dégradés de l'acide au basique. Avec en parallèle d'innombrables senseurs pour le froid et le chaud. Et, une étude poussée l'avait déterminé, pour imiter les perceptions des saveurs nasales et buccales il avait fallu mettre en place un entrelacs très raffiné de nano détecteurs modélisant une olfaction à large spectre. Olfaction calibrée sur une reproductrice moyenne de l'espèce (plus sensibles et fiables en ce domaine que les mâles). Finalement l'automate avait été doté d'un réseau de micro récepteurs simulant une acuité visuelle sise entre 380 et 780 nanomètres. Toutes mensurations données ici telle que la terminologie humaine les définit.
Des automates d'études bien entendu dotés d'une puissante mémoire fractale brute, divisée elle-même en trois pans intriqués capables de s'auto programmer : mémoire récitative, mémoire émotionnelle et mémoire procédurale.
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Info: 6 aout 2015. Trio B, première partie
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