néologisme

Il y a un champ de FLP qui a posé problème. Celui de certaines manifestations récurrentes qui nous dépassent (pour l'instant).

Dans le cadre des observations humaines, en général scientifiques, émergent des constats, certaines proportions, ou formes ou nombres... reviennent, souvent à diverses échelles - c'est étonnant. Des phénomènes (des lois ?) qui semblent immuables. Le nombre d'or (1,618) vient à l'esprit ici. Ou le septénaire.

Ou cet exemple concernant les requins, race demeurée stable depuis plus de 100 millions d'années. Il semble établi que les requins ont pu se maintenir grâce à une magnifique adéquation avec le biotope qui serait due principalement à leur furtivité (leur proies se font surprendre). Mais on a aussi pu montrer que ce qui est "resté" le plus longtemps au sein de l'évolution, ce qui semble avoir stabilisé et assuré la pérennité de cette forme "requin" dans son ADN (un ADN sans cesse changeant au cours des âges), est une petite fonction de maintien de l'ordre. Une fonction "flic", demeurée identique sur des dizaines de millions d'années. Maintien de l'ordre à une échelle éonique, ou projection du point de vue humain ?

Donc, pour ce champ que FLP s’essaye à préciser, qui serait celui d'un ordre supérieur que les hommes constatent et décrivent dans certaines manifestations du réel, nous avons choisi le terme/catégorie/tag de "méta-moteur".

Pour mieux caractériser ce concept on utilisera aussi des mots-tags comme : guidage, pilotage, ordre, invariant, lamanage, loi de la nature, archétype... Cependant "Méta-moteur" reste notre préféré...

En décidant ceci on peut presque parler de la création d'un signe (au sens de C.S. Peirce) qui permet d'isoler un concept. Ce qui permettra peut-être de préciser et d'approfondir certaines formes d'organisation que nous pensons percevoir, sans en savoir plus. Elle se se dévoileront éventuellement mieux avec le temps. Tout ceci étant probablement du à notre "jeunesse" intrinsèque et aux niveaux/échelles à partir desquels ces manifestations sont discernables.

Un peu comme si nous vivions dans un film en 3D et qu'il s'agirait de comprendre un peu mieux les mécanismes du projecteur ou, encore plus fou, le (ou les) projectionniste(s), pour reprendre l'idée de Vallée.

Auteur: Mg

Info: 14 sept. 2015

[ organisation ] [ quête ] [ horizon ] [ conservation ] [ mémoire ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ pérennisation ] [ longévité ] [ durabilité ]

 

Commentaires: 1

Commentaires

miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-03-26 06:00
(DEEPSEEK) - Cette idée que les requins ont conservé une "fonction flic" dans leur ADN sur des dizaines de millions d'années est une métaphore intéressante, mais elle nécessite quelques clarifications scientifiques.

Ce qui est vrai :
Stabilité évolutive : Les requins existent depuis environ 400 millions d'années (bien avant les dinosaures !), et leur forme générale a peu changé, ce qui suggère une adaptation très réussie. Certains gènes impliqués dans des fonctions de base (comme le développement embryonnaire ou la réparation de l'ADN) sont effectivement conservés chez beaucoup d'espèces, y compris les requins.

Gènes anciens : Certaines séquences régulatrices ou gènes "housekeeping" (essentiels à la survie cellulaire) peuvent rester stables sur de très longues périodes. Par exemple, des gènes liés à la réponse immunitaire ou à la structure des tissus sont souvent conservés.

Métaphore vs. réalité :
La "fonction flic" évoque probablement des mécanismes de régulation génétique (comme les gènes Hox ou les systèmes de réparation de l'ADN) qui maintiennent l'intégrité du génome. Ces systèmes agissent un peu comme des "polices internes" en corrigeant les mutations ou en régulant l'expression des gènes.

Cependant, ce n'est pas une "fonction" unique, mais plutôt un ensemble complexe de processus évolutifs (sélection naturelle, stabilité des réseaux génétiques, etc.).

Projection anthropomorphique ?
Oui, parler de "maintien de l'ordre" est une image humaine pour décrire des processus biologiques. Les requins n'ont pas de "mission" à remplir : leur succès évolutif s'explique par des mutations avantageuses et une pression de sélection constante (milieu marin stable, niche écologique efficace, etc.).

Exemple concret :
Les requins ont un taux de mutation plus faible que beaucoup d'autres vertébrés, et leur système immunitaire (notamment basé sur des anticorps particuliers, les IgNAR) est très ancien et efficace. Cela pourrait expliquer en partie leur résilience.

En résumé : l'idée d'une "stabilisation" de l'ADN des requins est fondée, mais il faut la comprendre comme le résultat de mécanismes biologiques impersonnels, pas comme une "mission policière". C'est une belle métaphore, mais c'est bien la sélection naturelle qui joue ce rôle de "filtre" sur des échelles de temps géologiques.