Le Ciel-Terre et l'Homme relèvent d'un seul et même principe. Si l'Homme est rarement capable de s'assimiler au Ciel-Terre, c'est qu'il est obnubilé par les choses, troublé par leurs changements et transformations, ballotté par le faste et le néfaste, dépassé par ce qu'il ne connaît pas. Il n'est pas de changement et de transformation plus grands que ceux de l'obscurité à la lumière, pas de faste et de néfaste plus flagrants que la vie et la mort, pas d'inconnaissable plus profond que les démons et les esprits. Celui qui connaît ces trois choses ne saurait être obnubilé par rien. En l'absence de toute obnubilation, rien n'empêche l'Homme de s'assimiler au Ciel-Terre.
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Info: Su Dongpo 1101, Su Shi Yizhuan, 7, p. 158, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997
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