On appliquait en effet la loi du talion et toutes les peines corporelles prévues par la loi musulmane. Toutefois, la femme étant très respectée dans la coutume peule, une femme libre ne recevait jamais de coups : ceux-ci étaient appliqués sur le toit de sa case ou sur un objet lui appartenant et la touchant de près. Ce simulacre public était aussi humiliant pour la coupable que si le châtiment lui avait été administré réellement.
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Info: L'Empire peul du Macina : I. 1818-1853. Ecrit avec Jacques Daguet
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