Mais ceux qui ont vu un cadavre savent à quel point il imprègne l'atmosphère : cet énorme silence, cette absence béante, ce temps suspendu autour du corps immobile, seul à connaître l'ultime secret qu'il ne révélera jamais. Et, dans le cas d'un meurtre, le cri assourdissant qui retentit encore, cette présence invisible, tenace, qui vous saisit et vous glace : celle du tueur.
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Info: Comme deux gouttes d'eau, p. 30
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