Cependant, il est intéressant d'observer l'évolution de nos opinions. Ainsi, la position la plus catégorique consiste à estimer que la conscience n'est qu'un attribut exclusif de l'homme. Il y a une cinquantaine d'années, nous avons reconnu que les chats et les chiens pouvaient être dotés d'une conscience. Puis ce fut le tour des singes et des chevaux. Seulement, en admettant cela, la frontière devient de plus en plus difficile à définir. Nous reconnaissons que le singe soit doué de conscience, alors pourquoi pas la plante ? A quel niveau se situe la distinction ? A ce rythme, tôt ou tard, il faudra reconnaître l'existence de conscience chez tout ce qui est vivant mais les gens préfèrent encore ignorer ces questions. C'est également une question de culture. En Suisse par exemple, la Constitution protège les plantes et prescrit de les ménager.
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