C'était un mari parfait : il ne ramassait jamais rien, n'éteignait jamais la lumière, ne fermait jamais une porte. Le matin, dans l'obscurité, lorsqu'un bouton manquait à ses vêtements, elle l'entendait dire : "Un homme aurait besoin de deux femmes : une pour l'aimer, l'autre pour lui coudre ses boutons." Tous les jours, à la première gorgée de café, il poussait un hurlement déchirant qui n'effrayait plus personne, et lâchait ce qu'il avait sur le coeur : "Le jour où je ficherai le camp de cette maison, tout le monde saura que c'est parce que j'en ai assez de me brûler la langue."
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Info: L'Amour aux temps du choléra
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