Mes oncles et mon grand-père - autant qu'il m'en souvienne - n'embrassèrent jamais leurs garçons, ou seulement à l'occasion, parce que cela ne se faisait pas dans ces rudes et austères montagnes d'Antioquia, où rien n'est doux, pas même le paysage.
Mon grand-père avait élevé mon père sans démonstration de tendresse, dans l'exigence et d'une main de fer, et mes oncles se comportaient de même avec mes cousins.
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Info: L'oubli que nous serons
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