L'étudiant avait dit qu'un Européen qui évoque Hiroshima dans un roman relève du même mauvais goût qu'un Japonais qui programmerait un jeu vidéo sur les fours crématoires d'Auschwitz. Je n'ai su que répondre, j'ai mis plusieurs années à comprendre cette remarque, aujourd'hui encore je conte l'anecdote pour faire partager ma honte d'alors. J'avais utilisé la fiction là ou trois générations de Japonais essayaient de se confronter à la réalité nue.
Auteur:
Info: Tu n'as rien vu à Fukushima
Commentaires: 0