Clara Immerwahr-Haber constatait avec effarement, à l'approche de la guerre, la transformation de son mari Fritz en archétype d'officier prussien, presque en caricature, tant mentalement que physiquement, crâne chauve et monocle compris. Pacifiste, elle tenta de le dissuader de travailler sur les armes chimiques. Cette chimie dont elle rêvait pour le bonheur de l'humanité, qui devait assurer progrès, paix et prospérité, c'était son propre mari qui, le premier, la transformait en l'une des armes de guerre dont l'humanité aura le plus horreur.
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Info: Histoire des femmes scientifiques de l'Antiquité au XXIe siècle : Les filles d'Hypatie
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