Mère était morte, délivrée enfin de la démence qui l'avait habitée. J'avais pleuré, mais au fond de ma tristesse, je trouvais un certain bonheur. Mère était plus proche de moi. Elle était entrée dans mon intimité, dans ma respiration. Elle s'était élevée dans l'invisible.
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Info: Les quatre vies du saule
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