Si les mortels pouvaient atteindre
Dans un envol à ces hauteurs,
Si nos yeux pouvaient, sans rien craindre,
Fixer cet astre en sa splendeur,
Tous les pays verraient les lames
D'un immense océan de flammes.
Là-bas, des tourbillons ardents
Comme sous l'ouragan se lèvent ;
Là-bas, des flots toujours brûlants
Déferlent sans trouver de grève ;
La pierre bout dans les ravins,
La pluie de feu tombe sans fin.
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