Ne vois-tu pas, ô mon Amie,
Que ce qui nous est accessible
N'est qu'un pâle reflet émis
Par ce qui demeure invisible.
N'entends-tu pas, ô bien-aimée,
Que le bruit vain de l'existence
N'est qu'une rumeur déformée,
Un faible écho d'accords intenses.
Ne sens-tu pas, mon ange aimé,
Que seul importe sur la terre
Ce que, dans un salut muet,
Se confient deux âmes sincères.
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Info: Autre traduction, auteur inconnu, laissée pour donner un exemple des différences lors d'une transposition poétique.
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