Quand on se mêle de vouloir réformer autrui, de lui faire la morale, de lui donner des conseils, de lui prouver qu'il lui faudrait vivre différemment, c'est d'une part qu'on poursuit une volonté de puissance, et d'autre part, qu'on ne se connaît pas, qu'on ne soupçonne rien de l'immense travail qu'on devrait accomplir en soi-même.
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Info: Journal, II : Traversée de nuit: 1965-1968
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