Le fleuve Acajou vu de cette hauteur s'étendait sur deux kilomètres de large. Son cours était majestueux en ce sens que ses mouvements, ses remous se déroulaient dans un ralenti impressionnant. Les vagues et jusqu'aux éclaboussures s'épaississaient d'ophiale, c'est à dire de limon de forêt, celui que les spécialistes trouvaient plus qu'étrange. Un mélange de matière inerte et de molécules vivantes, voire d'animalcules renforçaient leur perplexité.
Auteur:
Info: Chroniques glaciaires, Tome 6 : Sidéral-Léviathan
Commentaires: 0