Les pets simples consistent dans un grand coup, seul et momentané. Priape les compare à des outres crevées : " displosa fonat quantûm vesica ". Ils le sont, lorsque la matière est composée de parties homogènes, lorsqu'elle est abondante, lorsque la fissure par où elle sort est assez large ou assez distendue, ou enfin lorsque le sujet qui les pousse est robuste et ne fait qu'un seul effort.
Les pets composés partent par plusieurs grands coups, et éclat par éclat : semblables à des vents continuels qui se succèdent les uns aux autres comme quinze ou vingt coups de fusil tirés de suite, et comme circulairement. On les nomme diphtongues, et l'on soutient qu'une personne d'une forte constitution en pourrait faire une vingtaine tout d'une tire.
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Info: L'art de péter
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