La peau de mon dos me gratta affreusement cette nuit-là. Je me souviens des pelures blanc porcelaine que je trouvai sous mes ongles, des taches de sang, des coupures sur mes phalanges lorsque je me mis à racler. Je me souviens de la anse qui brisa ma nuque et perça mon coccyx (...). Mon postérieur s'élargit, mon tour de taille s'épaissit. Ma vue se brouilla, mes lèvres se collèrent. J'étais une théière.
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Info: Lolita ne vieillit pas
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