Relu le "Mars" de Fritz Zorn. Je ressens avec plus de profondeur combien le choc de cette lecture dut être violent en son temps pour la bourgeoisie de notre petit état. Que les arguments de l'auteur soient fondés ou pas quand aux causes de son cancer ne change rien au fait qu'il expose un état des lieux qui, trente ans plus tard, reste inchangé. Suisse = confort et ennui.
La pire chose qui puisse nous arriver en ce bas-monde est l'absence de problèmes. J'ai le sentiment que Zorn prétend que là se situe la source de son cancer. Pourquoi pas.
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Info: 3 juin 2011
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