Le courtisan bien élevé doit avoir l'estomac assez fort pour digérer tous les affronts que son maître veut bien lui faire. Il doit dès la plus tendre enfance apprendre à commander à sa physionomie, de peur qu'elle ne trahisse les mouvements secrets de son coeur ou ne décèle un dépit involontaire qu'une avanie pourrait y faire naître.
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Info: Essai sur l'art de ramper à l'usage des courtisans : Facétie philosophique tirée des manuscrits de feu M. le baron d'Holbach
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