On confiait les bébés des disparus politiques à des couples stériles proches du pouvoir, officiers, policiers, parfois même aux tortionnaires, faux documents à l'appui.
Apropriador: c'était le nom donné aux parents adoptifs.
Les listes d'attente étaient longues, les passe-droits de mise.
Les "apropriadores" attendaient qu'une prisonnière accouche sous X avant de récupérer la chair de ses entrailles.
Que la mère soit liquidée après avoir donné la vie n'était pas leur problème: ces bébés faisaient partie du "butin de guerre".
Les liens qui unissaient ces bébés volés à leurs parents adoptifs étaient établis sur la base du mensonge et du crime.
Les Grands-Mères de la Place de Mai ne s'y étaient pas trompées, ouvrant une cellule psychologique pour aider ces enfants à surmonter le traumatisme.
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Info: Mapuche
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