Le 11 mars 2011, je suis donc penché, un marteau à la main, des clous pincés entre mes lèvres, sur la table d'un jeu de go que j'ai transformé en tabouret. C'est le début de l'après-midi, il neige, j'aperçois les flocons qui tourbillonnent emportés par de violentes bourrasques - je suis au chaud, je savoure l'instant. J'ai appris au fil des années à me repaître de bonheurs infinitésimaux, et la fréquentation des Japonais n'est pas étrangère à ce savoir-faire...
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Info: Journal d'apocalypse
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