[...] puis, un à un, en silence, François d'Assise enlève ses vêtements et les jette à son père. Pour naître à une nouvelle vie, il se veut nu comme au jour de sa naissance. [...] Puis, vêtu de quelques guenilles, n'ayant plus de dette envers quiconque, n'ayant reçu de sa famille que la vie, de ses concitoyens que leurs regards, il s'éloigne dans la campagne.
Il refuse la voie toute tracée. Il lui suffirait de succéder à son père : argent, propriétés, pouvoir, honorabilité - tout lui est proposé. Sa "carrière", déjà, est dessinée. Il tourne le dos et s'en va sans un mot.
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Info: Le souci des pauvres: L'héritage de François d'Assise
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