Il descendit parmi les ombres; celles qui erraient n'étaient pas les moins aimables; les immobiles, il s'en détournait avec effroi; ombres entre les coudriers, phantasmes derrière les aulnes; une d'elles portait une aigrette de feu, ses paupières baissées paraissaient intérieurement illuminées; elle ne bougeait pas. A peine un tressaillement des lèvres, parfois, comme un qui va pleurer et fait encore un dernier effort qui se prolonge mais c'en est trop soudain. Il vit bientôt que les larmes libératrices ne pouvaient pas naître et qu'éternellement ces lèvres trembleraient d'un impossible sanglot.
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Info: Poésies complètes, Les ombres
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