Leurs yeux se rencontrèrent, elles échangèrent un sourire et elles surent; toutes les deux.
Elles surent, mais pas au sens de savoir ceci ou cela. Ce n'était pas non plus qu'elles lisaient dans l'avenir et devinaient ce qu'il leur réservait, ni qu'elles savaient ce que le Destin déciderait pour elles, pour Ganesh, pour Londres, pour les enfants qu'elles auraient ou n'auraient pas, et pour tout le reste. Elles savaient, tout simplement. Elles se reconnaissaient. Se connaissaient. Comme si une petite étincelle chez Trixie reconnaissait une petite étincelle chez Saroj, et que ces deux petites étincelles brillantes sautaient de joie et s'élançaient l'une vers l'autre en disant : "Salut, me voilà ! Je t'attendais depuis toujours." C'est ainsi que commencent les vraies amitiés, ces amitiés rares et authentiques qui résistent au temps. Trixie poussa un glapissement. ... Elles applaudirent, se frappèrent mutuellement dans les mains et s'embrassèrent en riant aux éclats. Un cri de guerre venait de naître.
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Info: Noces indiennes
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