Afin d'éviter de sombrer moi-même dans ces attaques de délire, j'essayais, comme beaucoup d'autres prisonniers, de veiller toute la nuit, ou presque. Ma Méthode ? Je composais des discours, ou bien je reconstituais le manuscrit que j'avais perdu dans la salle de désinfection d'Auschwitz, griffonnant en sténo, les mots clés sur de petits bouts de papier.
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Info: Découvrir un sens à sa vie, p.53
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