J'écris parce que la vie est ennuyeuse, la plupart du temps, parce que c'est une suite sans fin de contraintes et de soucis. J'écris pour penser à autre chose, ou mieux, pour ne penser à rien. J'écris parce qu'écrire, c'est comme être amoureux, on est nouveau, libre - et porté par un désir formidable ; et c'est mieux qu'être amoureux, parce qu'être amoureux, c'est l'être de quelqu'un, et quelqu'un, c'est le début des malentendus et des déchirements.
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Info: Qu'il pleuve, Le Castor Astral, 1998, p. 70
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