Plus au large la mer était uniformément agitée et sa couleur verte se changeait en un bleu presque violet sur lequel le vent faisait courir capricieusement de blancs festons d'écume. Le ciel montrait le même désordre mobile et changeant : nuages blancs courant en tous sens, vastes espaces d'azur balayés par une lumière radieuse et aveuglante ; oiseaux de mer voltigeant, s'abattant sur les vagues, planant comme s'ils cherchaient à seconder de leur vol les rafales et les tourbillons du vent.
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Info: Le mépris, J'ai Lu n°479, 1973, p.178
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