hommes-par-hommes

Le toucher de mes mains n'avait ni poids ni substance, les gens qui me parlaient étaient toujours très loin, toutes les couleurs étaient pâles à mes yeux, les verres de vin que je buvais n'avaient pas de goût et saoulaient un autre homme, mon corps marchant sur le trottoir était si léger qu'il n'était plus mien, parce que je ne pensais qu'à elle.

Auteur: Peixoto José Luís

Info: Le cimetière de pianos, Grasset, 2008, p. 85

[ amoureux ]

 

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