Instinct de propriété. Le sentiment de la propriété est si vif, qu'il s'éveille en nous, même pour un objet ravi au possesseur légitime. Je suis un voleur de grand chemin, et un voleur sans scrupule ; je pars la nuit avec ma bande, à main armée ; je dévalise un convoi ; je remplis mes poches d'un or auquel je n'ai aucun droit évidemment. Que quelqu'un vienne me le prendre ! non-seulement, je me défends, mais je m'indigne. Ce n'est pas une contradiction ; c'est un instinct.
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Info: La Liberté civile, Hachette 1867 <p.95>
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