Nous avions un parent pour lequel mon père avait peu d'amitié. Le pauvre homme mourut un jour - et nous l'avons accompagné jusqu'à sa dernière demeure qui était extrêmement éloignée de la précédente. Il avait fallu se lever de grand matin, il faisait extrêmement chaud et nous marchions depuis bientôt une heure, lorsque mon père se tourna vers moi et me dit, à voix basse, d'une inexprimable manière : - Je commence à le regretter !
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Info: Mes Médecins, Cinquante ans d'occupations, Presses de la Cité 1993 <p.360>
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