Les misogynes cousus de fil blanc ne font plus peur à grand monde. Il en reste tout au plus un numéro de cirque que certains littérateurs nostalgiques, parmi lesquels des femmes, cherchant à démontrer qu'elles peuvent égaler les hommes en misogynie, s'amusent encore à exécuter pour distraire la galerie à bon compte. Napoléon et Proud'hon faisaient peur et faisaient mal; mais aujourd'hui, nos braves misos de service, combattants d'arrière-garde d'un virilisme démodé, qu'ils s'appellent Lartéguy, Cau, Michel Droit, Barjavel, Dutourd ou Dugland, nous feraient plutôt rire et servent finalement notre cause par l'absurde. Mais comment nous délivrer des autres ? Des misos subtils, des misos naïfs, des misos galants qui font appel "à ce qu'il y a de meilleur en nous" et qu'ils ont pris la peine de définir auparavant ?
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Info: Le Féminin au Masculin
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