[...] j'ai visité l'appartement de John Clive, l'historien, après sa mort en 1990, pour emballer ses livres et les apporter à la librairie.
Disperser sa bibliothèque c'était comme incinérer un corps et éparpiller ses cendres au vent. J'étais très triste. Je compris alors que la valeur des livres d'un individu réside dans la façon dont ils coexistent avec les autres et qu'en perdant leur contexte ils perdaient aussi leur sens.
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Info: Adam, un ami de l'auteur, cité dans Ex-libris, trad. Catherine Pierre, p.188, Mille et une nuits, 2004
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