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valeur

Ce n’est pas pour manger le perroquet qu’on l’achète, mais c’est pour l’entendre chanter.

Auteur: Proverbe africain du Sud-Bénin

Info: Proverbes de la sagesse Fon, compilés par Boco Pamphile. L’utilité des choses excède la seule consommation.

[ animaux ] [ valeur d'usage ]

 

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inventions

La technique n’est pas une activité neutre. L’homme oublie de surveiller sa propension naturelle au mal.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info: Dans "Le réactionnaire authentique" page 44

[ humaine ] [ usages ] [ prométhéennes ]

 

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routine

L'habitude, ce monstre qui dévore tout sentiment, ce démon familier, est un ange en ceci que, pour la pratique des belles et bonnes actions, elle nous donne aussi un froc, une livrée facile à mettre.

Auteur: Shakespeare William

Info: Hamlet

[ usages ] [ manies ]

 

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objet

Au nom de quoi peut-il [l'être humain] dire qu’il a un corps ? Au nom de ceci qu’il le traite à la va comme-je-te-pousse, il le traite comme un meuble. Il le met dans des wagons par exemple et là il se laisse trimbaler. C’était quand même vrai aussi, ça commençait à s’amorcer quand il le mettait dans des chariots.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférences et entretiens dans des universités nord-américaines. Scilicet n° 6/7, 1975, pp. 42-45

[ propriété ] [ usage ]

 
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propagande

Voici l’avenir du Marketing : publicités et offres commerciales personnalisées, taillées au fil de vos achats et déplacements, vous sont envoyées directement sur votre mobile, ou sur des écrans "intelligents" qui vous détectent à proximité. Vous êtes ciblés. A Paris, la RATP a déjà installé "400 mobiliers de communication numérique" (des écrans publicitaires) composés de "capteurs qui détectent les formes des visages orientés vers l’affiche".

Auteur: Tomjo

Info: Dans "L'enfer vert", page 15

[ traque du consommateur ] [ fin de l'anonymat ] [ usage de la technologie ]

 
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technologie

Il convient donc de repérer ici un premier paralogisme consistant sans lequel le concept d'"intelligence artificielle" n'aurait pu être élaboré: confondre le monde avec sa formalisation représentative - on ne saurait trop répéter le bon mot d'Althusser: le concept de chien n'aboie pas. Une prétendue "intelligence artificielle" ne saurait être autre chose que l'image forcément partielle, datée et donc consubstantiellement frappée d'obsolescence que l'on se fait présentement de ce phénomène infiniment complexe et largement incompris qu'est la seule et unique véritable intelligence, l'intelligence humaine. L'émergence d'une conscience subjectale est donc totalement impossible dans un programme informatique ou une machine quelle qu'elle soit pour des raisons structurelles. Un programme informatique ou une machine ne sont que des projections représentatives procédurales, comme je l'ai écrit plus haut, alors que la conscience d'un sujet participe de l'être du monde, au sens ontologique du terme, en tant qu'elle en est issue d'une manière extraordinairement complexe, irréductible à un ordre représentatif quel qu'il soit, et qu'elle est incarnée. Comme par définition la représentation ne se peut confondre avec ce qui est représenté, la coalescence des deux relève d'un pur fantasme.

Auteur: Farago Pierre

Info: Au sujet du fantasme relatif à la possibilité d’une prétendue intelligence artificielle

[ usage terminologique abusif ] [ critique ] [ imaginaire ]

 
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étymologie

L’adjectif "païen" traduit deux termes en usage à la fin de l’Antiquité et au début du Moyen Âge. L’un est d’origine grecque, hellène, et l’autre d’origine latine, paganus : si l’on en croit Philastrius, ils étaient interchangeables dans leur acception courante. "Être hellène en matière de religion" se disait au IVe siècle de ceux qui adoraient les dieux. L’expression était employée par les principaux concernés eux-mêmes, mais semble avoir eu une dimension péjorative et était surtout mise en avant par les adversaires du polythéisme. Depuis une décision prise sous Caracalla, en l’an 212, tous les hommes livres de l’Empire étaient considérés comme "citoyens romains", même s’ils habitaient Byzance ou l’Anatolie : qualifier les partisans de la vieille religion d’ "Hellènes", et non de "Romains", était une manière de les exclure, pour en faire des citoyens de second rang.
Le mot paganus a donné en français les termes "païen" et "paysan". C’est ce dernier sens qui était initialement accolé à paganus signifiant l’ "homme de la campagne, du terroir" (le territoire local se disait pagus). Plus tard, l’expression servit de qualificatif injurieux pour les idolâtres qui refusaient de se convertir au christianisme. A force d’être traités de cette façon, les "païens" ont accepté cette étiquette et, d’une insulte qu’elle était, y ont vu un titre de gloire et un cri de ralliement, bien que l’utilisation laudative du terme ne se soit répandue qu’à l’époque moderne, avec l’éveil du néopaganisme.

Auteur: Isabel Thibault

Info: Dans "Manuel de sagesse païenne", éd. Le passeur, 2020, pages 15-16

[ évolution des usages ] [ historique ]

 

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droit de vote

Certes, le régime représentatif, même avec le suffrage universel, est loin d’être partout aussi dévoyé. De pareilles défaillances se rencontrent surtout dans les grandes villes où s’amasse, comme dans un abcès, ce qu’il y a de moins sain dans le sang du pays. Contre de semblables aberrations on se flatte de se prémunir avec l’instruction. Une partie des erreurs ou des maux qu’on est tenté d’attribuer à la démocratie provient sans conteste de ce que les droits politiques ont été plus vite étendus que la capacité de les exercer. Par suite, l’instruction nationale est le premier besoin des peuples modernes, de ceux surtout qui vivent sous le régime du suffrage universel ; mais, sur ce point encore, à combien de mécomptes le libéralisme ne s’est-il pas déjà heurté ! Mainte fois déçu par les classes supérieures ou moyennes, comment peut-il se flatter de réussir en une ou deux générations avec les masses ? L’éducation des princes a de tout temps fait le désespoir des politiques et des philosophes. Or, quel souverain plus difficile à instruire que le peuple, plus malaisé à dresser à l’art de régner ? Il n’a pour cela ni aptitude, ni temps, ni maîtres. L’éducation politique est essentiellement différente de l’enseignement que peut donner l’école, lequel risque parfois d’aggraver, au lieu de le corriger, l’un des principaux défauts du populaire, la présomption. L’éducation politique est bien plutôt le fruit des mœurs, des traditions, de l’expérience, que d’études tronquées et de vagues leçons de pédagogues, en cela non moins ignorants que leurs élèves. Tant que cette éducation, qui ne s’acquiert que par les épreuves, ne sera pas faite, ce qu’on peut encore espérer de mieux pour les démocraties modernes, c’est le règne de la médiocrité.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ problème ] [ inconvénients ] [ bon usage ]

 

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