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sémantique
La signification se ramène pratiquement à un certain conditionnement linguistique. Quant au rapport entre l'expression et le monde, c'est un problème qu'on abandonne aux spécialistes de l'univers physique.
Auteur:
Benveniste Emile
Années: 1902 - 1976
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: grammairien, linguiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Problèmes de linguistique générale, tome 1
[
tiercités consensus
]
[
ponts avec la réalité
]
[
codage du réel
]
idiomes
Le langage n'a pas d'existence indépendante hors de ceux qui l'utilisent. Il n'est pas une fin en soi, mais un moyen de comprendre qui vous êtes et à quoi ressemble la société.
Auteur:
Crystal David
Années: 1941 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: linguiste, universitaire et écrivain
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
[
définition
]
[
tiercités consensus
]
réflexion
Le contenu d'une pensée dépend de ses relations extérieures ; de la manière dont la pensée est reliée au monde, et non de la manière dont elle est reliée aux autres pensées.
Auteur:
Fodor Jerry
Années: 1935 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
priméité-secondéité
]
[
tiercités trompeuses
]
[
langage consensus flou
]
langage
Tout idiome s'appuie sur nos capacités cognitives de raisonnement : en fonction des objectifs et des intentions d'autrui, de notre désir d'imitation, de notre désir de communication. Et sur nos capacités conjointes d'utiliser des conventions pour nommer les choses et des séquences afin d'en différenciers les alternatives.
Auteur:
Marcus Gary Fred
Années: 1970 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychologue, scientifique cognitif, écrivain, à l'intersection de la psychologie cognitive, des neurosciences et de l'intelligence artificielle.
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
définition
]
[
tiercités consensus
]
communication
Le langage est pour l'homme un moyen, en fait le seul moyen d'atteindre l'autre homme, de lui transmettre et de recevoir de lui un message. Par conséquent le langage pose et suppose l'autre. Immédiatement, la société est donnée avec le langage. La société à son tour ne tient ensemble que par l'usage commun de signes de communication. Immédiatement, le langage est donné avec la société. Ainsi chacune de ces deux entités, langage et société, implique l'autre.
Auteur:
Benveniste Emile
Années: 1902 - 1976
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: grammairien, linguiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Problèmes de linguistique générale, tome 2
[
civilisation
]
[
socialisation
]
[
signes
]
[
tiercités consensus
]
langage
Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s’est encore accentuée sous l’influence du langage. Car les mots (à l’exception des noms propres) désignent des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins qui ont créé le mot lui-même. Et ce ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d’âme qui se dérobent à nous dans ce qu’ils ont d’intime, de personnel, d’originalement vécu. Quand nous éprouvons de l’amour ou de la haine, quand nous nous sentons joyeux ou tristes, est-ce bien notre sentiment lui-même qui arrive à notre conscience avec les mille nuances fugitives et les mille résonances profondes qui en font quelque chose d’absolument nôtre ? Nous serions alors tous romanciers, tous poètes, tous musiciens. Mais, le plus souvent, nous n’apercevons de notre état d’âme que son déploiement extérieur. Nous ne saisissons de nos sentiments que leur aspect impersonnel, celui que le langage a pu noter une fois pour toutes parce qu’il est à peu près le même dans les mêmes conditions, pour tous les hommes. Ainsi, jusque dans notre propre individu, l’individualité nous échappe. Nous nous mouvons parmi des généralités et des symboles, comme en un champ clos où notre force se mesure utilement avec d’autres forces ; et, fascinés par l’action, attirés par elle, pour notre plus grand bien, sur le terrain qu’elle s’est choisi, nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.
Auteur:
Bergson Henri
Années: 1859 - 1941
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le rire
[
aveuglant
]
[
signifiants consensus
]
[
tiercités limitantes
]
unus mundus
La condition du trois correspond à l’intelligence intérieure, la réalisation de la conscience. C’est l’unité retrouvée du "un" à un niveau supérieur, bref à la gnose, la connaissance. Toutefois, le stade final n’est pas atteint pour autant. Il manque une dimension à cette pensée "trinitaire" qui reste plate, intellectuelle et favorise par conséquent un penchant aux affirmations absolues et intolérantes. En conférant une validité absolue à certaines connaissances dans le cadre de la forme de la pensée trinitaire, on néglige de voir que quelque chose, qui avait été montré comme "structure intemporelle par l’inconscient", a été reconstruit par la pensée discursive et, par suite, marqué d’une condition temporelle. C’est pourquoi le "trois" a si souvent à faire avec le temps dans la symbolique des nombres. Inutile de souligner plus avant que notre réflexion devient erronée quand elle attribue naïvement à ses connaissances conscientes une validité "éternelle". Elle n’est seulement qu’une reconstruction obtenue au moyen de la pensée "discursive" et uniquement située dans le temps. Si l’individu devient conscient de cette distinction, il se produit une modification radicale de la conscience. Le "moi" ne s’identifie plus à une vérité "éternelle" et devient capable de ne plus voir dans la connaissance "éternelle" qu’une des nombreuses révélations possibles de l’arrière-plan inconnu de l’âme et du monde. La proclamation de dogmes absolus fait alors place à une forme de pensée quaternaire. Le "quatre" cherche seulement à fournir des descriptions de la réalité dont elle espère que, du moment qu’elles seront fondées sur des prémisses archétypiques, elles pourront être comprises par d’autres individus. Ce faisant on demeure conscient du fait que, si les présupposés inconscients reflètent la réalité extérieure ou intérieure, leur passage dans une conscience liée au temps et leur expression dans un langage temporel leur fait perdre leur validité absolue et ne permet de les représenter que comme des modèles approximatifs.
Auteur:
Franz Marie-Louise von
Années: 1915 - 1998
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: psychologue, élève et collaboratrice de C G Jung
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
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fonction d'onde
]
[
singularité
]
[
trinité-quaternité
]
[
relativité linguistique
]
[
idiomes consensus
]
[
humaines tiercités
]
[
intemporalité
]