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religions

Le silence de Dieu permet le bavardage de ses ministres.

Auteur: Onfray Michel

Info: Traité d'athéologie

[ interprétation ] [ ironie ] [ théologiens ]

 

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foi

Il faut investir beaucoup d'amour, pour que la foi puisse s'épanouir. Et il faut risquer beaucoup de liberté, pour que l'église reste vivante.

Auteur: Dibelius Otto

Info:

[ protestant ] [ théologien ]

 

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femmes mythologiques

L’origine des druides remonte dans la nuit des temps, à l’aube crépusculaire de la race blanche. Les druidesses sont peut-être plus anciennes encore s’il faut en croire Aristote qui fait venir le culte d’Apollon à Delos, de prêtresses hyperboréennes. 

Auteur: Schuré Édouard

Info: Les grandes légendes de France, 1892, éditions Collection XIX, 2016

[ eubage ] [ ovate ] [ saronide ] [ théologiens-sorciers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

religion

L'opposition entre grands écrivains et moines est en effet profonde. Ceux qui assument les plus hautes charges administratives, tout en écrivant discours et panégyriques à l'empereur, sont souvent encore de croyance païenne, tel l'historien Zosime ou le poète Claudien. Leur religion de la culture les met en porte à faux avec les écrivains chrétiens que l'on appelle les Pères de l'Église et tout particulièrement les partisans des moines qui vantent la docte ignorance et méprisent les belles-lettres.

Auteur: Rouche Michel

Info: Clovis

[ littérature ] [ historique ] [ intellectuels ] [ théologiens ]

 

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corps-esprit

Il [ Varron ] voit en l’homme deux substances, le corps et l’âme ; et de ces deux substances que l’âme soit la meilleure et la plus excellente, il n’en doute nullement ; mais il demande si l’âme seule est l’homme ; en sorte que le corps lui soit ce que le cheval est au cavalier ; car le cavalier n’est pas l’homme et le cheval ; mais l’homme seul, appelé toutefois cavalier, à cause de son rapport au cheval. Ou bien si le corps seul est l’homme avec quelque rapport à l’âme, comme la coupe au breuvage. […] Ou bien encore l’homme n’est-il ni l’âme seule ni le corps seul, mais l’un et l’autre, en sorte que l’âme ou le corps ne soit séparément qu’une partie, et que leur union compose l’homme même […]. Varron adopte la troisième [hypothèse] : il pense que l’homme n’est ni l’âme seule, ni le corps seul, mais l’âme et le corps, et conclut que le souverain bien et souverain bonheur de l’homme se compose du bien de l’une et de l’autre substance : l’âme et le corps. Il croit donc que ces premiers biens de la nature sont désirables pour eux-mêmes, ainsi que la vertu, cet art de vivre de tous les biens de l’âme plus excellent, et que l’éducation greffe sur la nature.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 100

[ théologien-sur-philosophe ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

idées

[…] Varron, dans son livre De la philosophie, classe avec autant d’exactitude que de pénétration une telle multitude d’opinions dogmatiques, qu’il arrive sans difficulté jusqu’au nombre de deux cents quatre-vingt-huit sectes, sinon réelles, du moins possibles, certaines différences admises.

Je vais montrer en peu de mots comment il procède ; et d’abord je pose en principe, ainsi que lui-même le fait dans son ouvrage, qu’il est quatre choses que sans le secours d’aucun maître ou d’aucune discipline, sans cette éducation ou cet art de vivre que l’on appelle vertu et qui s’apprend évidemment, les hommes recherchent comme par instinct naturel : ou la volupté, cette enivrante excitation des sens ; ou le repos, cette complète exemption de toute souffrance corporelle, ou l’une et l’autre qu’Epicure réunit sous le nom de volupté ; ou en général les premiers biens de la nature qui comprennent les précédents et d’autres encore : au physique, la santé et l’intégrité des organes ; au moral, les dons inégalement répartis de l’intelligence. Or, ces quatre choses, volupté, repos, volupté et repos, les premiers biens de la nature, sont tellement en nous que, pour elles, il faut rechercher la vertu, ce fruit ultérieur de l’éducation ; ou les rechercher pour la vertu, ou elles-mêmes pour elles-mêmes : distinction qui donne naissance à douze sectes. […]

Il y a douze sectes de philosophes qui ne s’attachent chacun à sa secte que dans leur propre intérêt, et douze qui prétendent devoir embrasser tel ou tel genre de philosophie, non seulement pour eux-mêmes, mais encore pour les autres dont le bien ne leur est pas moins à cœur que leur bien propre. Or, ces vingt-quatre nouvelles sectes doublent encore en ajoutant la différence tirée de la nouvelle Académie, et s’élèvent à quarante-huit. Car de ces vingt-quatre sectes chacune peut être embrassée et défendue comme certaine : ainsi les stoïciens tiennent pour certain que le souverain bien de l’homme consiste uniquement dans la vertu de l’âme ; chacune peut être encore soutenue comme incertaine, ainsi les nouveaux académiciens qui n’admettent rien en tant que certain, mais seulement en tant que vraisemblable. Voilà donc vingt-quatre sectes qui attribuent à leur doctrine la certitude de la vérité et vingt-quatre qui suivent leurs opinions malgré l’incertitude de la vraisemblance, et comme on peut suivre ces quarante-huit sectes en s’attachant soit au genre de vie des autres philosophes, soit à celui des cyniques, cette différence les double et en fait quatre-vingt-seize. Enfin, comme l’on peut embrasser chacune de ces sectes, sans répudier les charmes de la vie privée ; les uns en effet n’ont pu ou voulu se livrer qu’à l’étude : ou, sans renoncer aux affaires, combien d’autres que le zèle de la philosophie n’a pas distraits du gouvernement de la république et du mouvement des choses humaines ? Ou sans déranger ce juste tempérament d’activité et de loisir suivant lequel plusieurs ont partagé leur vie entre la nécessité des affaires et la liberté de l’étude, ces différences peuvent tripler le nombre des sectes et le porter à deux cent quatre-vingt-huit.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, pages 95-96

[ catégorisations ] [ antiquité ] [ théologien-sur-philosophe ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson