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écrivain-sur-écrivain

[…] l’engagement de Hugo pour le rapatriement de Satan [cf. La fin de Satan] est l’acte anti-littéraire par excellence puisqu’il s’agit d’un écrivain appelant à la réhabilitation du "Prince de ce monde", c’est-à-dire de son propre ennemi. D’une certaine façon, toute l’infra-littérature moderne (l’engagement, Sartre, le masochisme engagé occidental) est fondée sur cet acte.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 1er septembre 1981

[ terrestre-céleste ] [ politique ] [ sociétale ] [ critique ]

 
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temporel-éternel

L’inflexion unique de ta voix, l’éclair fugitif de ton regard, la fraîcheur de tes mains sur mon front, l’heure élue où la prière avait le goût du pain terrestre rompu après le dur labeur d’un jour d’été, c’est cela, et cela seul, que je retrouverai en Dieu. Mais sans limites, et hors du filtre avare de l’instant et du lieu.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Notre regard qui manque à la lumière, Librairie Arthème Fayard, 1970, page 77

[ terrestre-céleste ]

 

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christianisme

Que sert en effet le Vieux Testament, qui du haut du Sinaï n’engendre que pour la servitude, si ce n’est à rendre témoignage au Nouveau ? Tant qu’on lit Moïse, on a un voile sur le cœur ; mais que l’on passe au Christ, et ce voile disparaît : car l’intention même de ceux qui passent à lui, est renouvelée ; ils n’aspirent plus à une félicité charnelle, mais spirituelle.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 2, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 341

[ judaïsme ] [ nouvelle alliance ] [ transformation ] [ terrestre-céleste ]

 

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harmonie

Les Japonais ont compris que la vie sur terre est non seulement une nécessité, mais qu’elle a aussi un sens ; or l’homme ne se sentira nécessaire et ne trouvera le sens de sa vie que s’il redécouvre sa dimension cosmique et garde le contact avec la grande unité originelle. L’homme centré, celui dont le centre de gravité repose, inébranlable, dans le hara, montre bien l’existence d’un lien solide et permanent entre son être et les forces cosmiques.

Auteur: Dürckheim Karlfried Graf

Info: Dans "Hara, the vital centre of man", page 27

[ terrestre-céleste ] [ chakra sacré ] [ place dans l'univers ]

 

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obéir

L’obéissance est le devoir de ceux pour qui l’on veille : la femme obéit au mari, les enfants aux parents, les serviteurs aux maîtres. Mais dans la maison du juste vivant de la foi et voyageant encore loin de la céleste cité, ceux mêmes qui commandent sont les serviteurs de ceux à qui ils paraissent commander. Car ce n’est point par la passion de dominer qu’ils commandent, mais par la loi du dévouement, non par l’orgueil d’être le maître, mais par le devoir de la providence.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 125

[ analogie ] [ hiérarchie ] [ service ] [ terrestre-céleste ]

 

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justice

Car il a plu à la divine Providence de préparer aux justes, dans l’avenir, des biens dont les injustes ne jouiront pas, et aux impies, des maux dont les bons ne seront pas tourmentés. Pour les biens et les maux temporels, elle veut qu’ils soient communs aux uns et aux autres, afin que l’on ne recherche pas avec trop d’ardeur ces biens que l’on voit aussi entre les mains des méchants, et que l’on n’évite pas comme une honte ces maux qui, d’ordinaire même, affligent les bons.

Mais l’intérêt sérieux dont il s’en va est dans l’usage de ce qu’on appelle bonne ou mauvaise fortune. L’homme vertueux ne se laisse ni exalter par l’une, ni briser par l’autre. Pour le méchant, le malheur temporel n’est un supplice que parce que le bonheur fut une corruption. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 42

[ temporel-éternel ] [ terrestre-céleste ] [ indifférence ] [ christianisme ]

 
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temporel-éternel

Pour ce qui est de l’adaptation d’une jeune religion à une société totale, nous entendons par là le passage de la religion du statut de "catacombes" à celui de religion d’état ; il est tout à fait faux d’affirmer que seul le premier statut soit normal et que le second – "constantinien" si l’on veut – ne soit qu’une pétrification illégitime, hypocrite, infidèle ; car une religion ne peut pas toujours rester dans le berceau, elle est destinée par définition à devenir religion d’état et à subir par conséquent les adaptations – nullement hypocrites mais simplement réalités – que cette nouvelle situation exige. Elle ne peut pas ne pas s’allier au pouvoir, à condition bien entendu que le pouvoir se soumette à elle ; dans ce cas, il convient de distinguer entre deux Églises : l’Église institutionnelle, et immuable parce que d’institution divine, et l’Église humaine, forcément politique puisque liée à une collectivité totale, sans quoi elle n’aurait pas d’existence terrestre en tant que grande religion.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 18

[ immanence ] [ temps ] [ chair-esprit ] [ terrestre-céleste ]

 

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catholicisme

A partir du IIe siècle, toutes les discussions théologiques tournent autour de la Trinité, subordinatianisme qui soumet le Fils au Père, modalistes ou patripassiens qui voient dans le Fils une simple émanation du Père. On aurait tort de ne pas prendre au sérieux ces histoires d’un autre temps : toute la question était de savoir s’il était possible de penser hors des dimensions humaines de la concurrence, nous n’en sommes pas vraiment sortis. Concurrence entre le Christ et son Père, concurrence entre le Fils et le Saint-Esprit, concurrence à l’intérieur même du Christ, entre sa nature humaine et sa nature divine. L’Eglise catholique avait raison de maintenir la Trinité dans un état de non-concurrence souveraine. Mais les gnoses, en reposant sans cesse le problème, en ne le considérant jamais comme réglé, en le rouvrant obstinément comme il se rouvre chaque jour dans chaque vie, mettaient l’accent sur ce que toute cette Trinité refoulait dans la réalité, la forêt de complots, l’océan roulant du Mal, le spectacle insensé de cette terre de désolation, l’apothéose quotidienne des rivalités parlantes.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, Bloy, l’homme au secret, 1er septembre

[ sectes gnostiques ] [ chaos ] [ terrestre-céleste ] [ hérésies ]

 
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fin naturelle

Ainsi, la paix du corps, c’est le tempérament bien ordonné de ses parties ; la paix de l’âme irraisonnable, le repos bien ordonné de ses appétits ; la paix de l’âme raisonnable, l’accord bien ordonné de la connaissance et de l’action ; la paix du corps et de l’âme, la vie et la santé bien ordonnées de l’être animé ; la paix de l’homme mortel et de Dieu, l’obéissance bien ordonnée dans la foi sous la loi éternelle. La paix des hommes, c’est la concorde ordonnée ; la paix domestique, c’est entre les hôtes du même foyer, la concorde et l’ordre du commandement et de l’obéissance ; la paix sociale, c’est entre les citoyens la concorde et l’ordre de l’autorité et de la soumission ; la paix de la cité céleste, c’est l’ordre et la concorde, une société dans la jouissance de Dieu, dans la jouissance mutuelle de tous en Dieu. La paix de toutes choses, c’est la tranquillité de l’ordre. L’ordre, c’est cette disposition qui, suivant la parité ou la disparité des choses, assigne à chacune sa place. Ainsi, bien que les malheureux, en tant que malheureux, ne soient pas en paix puisqu’il leur manque cette tranquillité de l’ordre où le trouble est inconnu, toutefois, comme leur misère est juste et méritée, dans cette misère même ils ne peuvent être hors de l’ordre.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 121

[ terrestre-céleste ] [ cosmologie ] [ définition ]

 

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charité

O amour, venez en nous, possédez-nous. Que devant votre face disparaissent en nous tous ces noms de corruption qui, de la concupiscence de la chair, des yeux et de l’orgueil de la vie, naissent dans notre affection comme des rejetons bâtards ; dans notre affection, dis-je, que l’on nomme en nous l’amour ; cet amour est corrompu plus souvent qu’il n’est juste dans l’âme créée par vous et pour vous ; cet amour concréé et façonné pour vous seul, résistant à la loi naturelle et réclamant contre elle, est contraint d’être appelé gourmandise, luxure, avarice et autres choses semblables ; mais s’il n’est pas corrompu et s’il demeure dans sa nature, il est pour vous seul, Seigneur, à qui seul est dû l’amour. Car il y a un amour raisonnable de l’âme, comme le dit l’un de vos serviteurs, un mouvement ou une paisible immobilité, ou encore une fin au-delà de laquelle l’appétit de la volonté ne convoite rien ou ne discerne rien à convoiter. Celui qui cherche, au-delà de vous ou au-dessus de vous, quelque chose pour ainsi dire meilleur que vous, recherche de l’inexistant, car il n’y a rien de meilleur, ni de plus doux que vous : aussi il se néantise en s’écartant de vous, qui seul devez être vraiment aimé ; il commet un adultère et vit dans la débauche dans des amours étrangères qui portent, comme je l’ai dit, des noms étrangers.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 49

[ péchés ] [ sacré-profane ] [ terrestre-céleste ] [ humain-divin ] [ imperfection ] [ erreur ] [ égarement ] [ fin ] [ transcendant ]

 
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