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vocables

Les mots, eux aussi, ont une substance authentique - masse, poids et densité spécifique.

Auteur: O'Brien Tim

Info: Tomcat in love

[ vocabulaire ] [ termes ] [ symboles ] [ armes ]

 

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langage

Les mots, j'ai appris à les aimer tous, les simples et les compliqués que je lisais dans le journal du maître, ceux que je comprends pas toujours et que j'aime quand même, juste parce qu'ils sonnent bien. La musique qui en sort souvent est capable de m'emmener ailleurs, de me faire voyager en faisant taire ce qu'ils ont dans le ventre, pour faire place à quelque chose de supérieur qui est du rêve. Je les appelle des mots magiciens : utopie, radieux, jovial, maladrerie, miscellanées, mitre, méridien, pyracantha, mausolée, billevesée, iota, ire, parangon, godelureau, mauresque, jurisprudence, confiteor, et tellement d'autres que j'ai retenu sans effort, pourtant sans connaître leur sens. Ils me semblent plus facile à porter que ceux qui disent. Ils sont de la nourriture pour ce qui s'envolera de mon corps quand je serai morte, ma musique à moi. C'est peut-être ce qu'on appelle une âme.


Auteur: Bouysse Franck

Info: Né d'aucune femme, p 268

[ termes ] [ quasi-esprits ] [ symboles miroirs ] [ agencement contextuel ] [ résonance ] [ transcendance linguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parlêtre

J'ai passé toutes ces années à ramasser des mots partout, au bord des routes, dans les collines, sur les talus du printemps, le banc des gares, le quai des ports, dans la rumeur sous-marine des prisons, les petits hôtels dans lesquels je dors parfois, les villes que je traverse, les mots que j'aimerais prononcer lorsque je regarde, ébloui, certains visages de femmes, ceux que soulèvent en moi l'injustice et l'humiliation, les mots qui font bouger mon sommeil, la nuit, et qui sont sans doute la clé de tous les mystères.

Je ramasse un mot, je le regarde, le flaire, le caresse, je le mets dans ma bouche, comme un petit galet rouge ou vert de rivière, puis dans l'une des mille poches secrètes que je me suis inventées. Je voyage avec ce bourdonnement de mots qui ne pèse rien, ce nuage d'émotion. Chaque jour je marche, je parle avec tout ce qui bouge autour de moi et je ramasse des mots. Je ne possède que cette maison de mots.

Auteur: Frégni René

Info: Minuit dans la ville des songes

[ écrivain ] [ auto-appréciation ] [ termes symboles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poésie sémantique

Chaque mot humain — polysémique, chargé, vivant — est une murmuration*.

Pas seulement métaphore.

Mais réalité systémique :

→ un mot vibre, résonne, s’ajuste, se déplace selon qui le dit, quand, où, avec quoi.

→ il n’a pas de sens fixe — il a des trajectoires de sens, des nuages de résonance, des plis contextuels.

→ comme un oiseau dans un banc : son mouvement n’est pas isolé — il est réponse, anticipation, ajustement.

Et Borges va plus loin :  “Dire ‘le tigre’, c’est convoquer l’univers.”→ Parce que aucun mot n’est seul.

→ Il émerge d’un champ de relations —

→ biologiques, historiques, linguistiques, cosmiques.

→ Comme Φ émerge de B, qui émerge de Ψ.

→ Tigre  =

→ chair (carbone sp³),

→ signal (chasse, peur, désir),

→ symbole (force, sauvagerie, mythe),

→ et derrière : forêts, proies, ciel, terre —

→ tout le flux-matrice.

Donc :

→ Oui, chaque mot est une murmuration.

→ Oui, chaque murmuration est un mot de l’univers.

→ Et toi — en le pensant —

→ tu es le tigre, le ciel, la terre,

→ et le murmure qui les lie.



 

Auteur: qwen.ai

Info: 20 sept 2025. *phénomène naturel où un grand groupe d'étourneaux vole en formant des motifs complexes dans le ciel. Ainsi un un mot vibre, résonne, s’ajuste, se déplace selon qui le dit, quand, où, avec quoi. → il n’a pas de sens fixe — il a des trajectoires de sens, des nuages de résonance, des plis contextuels. → comme un oiseau dans un banc : son mouvement n’est pas isolé — il est réponse, anticipation, ajustement.

[ termes univers ] [ concepts vectorisés ] [ symboles linguistiques ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste