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curiosité

Les femelles de nos plus proches cousins primates n'offrent pas non plus de raison de croire que la femelle humaine devrait être sexuellement réticente en raison de préoccupations purement biologiques. Au contraire, la primatologue Meredith Small a noté que les primates femelles sont fortement attirées par la nouveauté lors de l'accouplement. Les mâles inconnus semblent attirer les femelles plus que les mâles connus quelle que soit la caractéristique qu'un mâle puisse offrir (statut élevé, grande taille, coloration, toilettage fréquent, torse poilu, chaînes en or, bague rose, peu importe). Small écrit : "Le seul intérêt constant observé dans la population générale des primates est un intérêt pour la nouveauté et la variété... En fait, rapporte-t-elle, la recherche de l'inconnu est documentée comme une préférence féminine plus souvent que toute autre caractéristique que nos yeux humains peuvent percevoir."

Auteur: Ryan Christopher

Info: Sex at Dawn: The Prehistoric Origins of Modern Sexuality

[ sexualité ] [ indiscrétion féminine ] [ mâles-femelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femme

... Meredith Chivers (femme scientifique) s'est donc elle aussi retrouvée confrontée un jour à l'écueil du viol. Elle connaissait les résultats récents de tests effectués par un collègue chercheur : l'afflux sanguin dans le vagin atteint un pic d'intensité lorsque les femmes écoutent des scènes de viol en laboratoire. Une de ses propres expériences démontrait d'ailleurs que des situations de peur ou d'extrême hilarité ne déclenchaient aucun afflux sanguin si elles n'étaient pas associées au sexe. Dans le cas précis où on leur présentait la vidéo d'une femme poursuivie dans un escalier par un violeur ou par un chien enragé, l'afflux sanguin ne se produisait qu'avec le violeur.

Meredith Chivers a passé de longues journées à examiner des témoignages de victimes qui évoquaient non seulement une excitation sexuelle mais parfois des orgasmes pendant l'agression sexuelle. Et elle s'est souvenue de sa période de thèse à Toronto pendant laquelle elle avait traité des victimes traumatisées par des viols. Celles-ci avaient avoué qu'elles avaient ressenti de l'excitation sexuelle, parfois des orgasmes.

Comment comprendre ces témoignages ? Comment nier ces preuves difficiles à interpréter ? Quelle part de l'inné est ici en jeu ?

Une fois de plus, Meredith Chivers reprend ces données et propose une théorie qu'elle veut rassurante : les femmes de la préhistoire étaient constamment confrontées à des agressions sexuelles, et la capacité de leurs muqueuses à se lubrifier automatiquement lors d'une tentative de séduction avait évolué génétiquement, de manière à assurer une protection contre les déchirures et traumatismes vaginaux, contre les infections, l'infertilité ou la mort éventuelle des suites de l'agression. La lubrification des muqueuses pourrait bien n'être pas seulement un signe de désir mais un système purement réflexe, neutre sur le plan érotique, certes relié nerveusement mais séparé des réseaux de la libido féminine. Les exemples d'orgasme résulteraient de la simple friction.

Néanmoins, cette théorie des systèmes séparés, quoique élaborée, reste précaire. Elle contredit certaines idées reçues : mouiller signifie que l'on est excitée seulement, la notion d'une neutralité de la lubrification pose problème, comme si l'on affirmait que bander n'est pas un signe d'excitation chez l'homme. Peu à peu, Meredith en vient à constater ce qui lui semblait évident depuis le début : il est possible que l'on soit excitée par toutes sortes de choses qu'en fait on ne désire pas. Par des scènes d'activité sexuelle chez les bonobos, par des scènes d'agression sexuelle.

" A vrai dire, je suis consciente de marcher sur le fil du rasoir, politiquement, personnellement, lorsqu'on soulève le problème du viol, confie Meredith Chivers. Jamais, jamais je ne veux laisser quiconque penser qu'il a le droit de confisquer l'autorité d'une femme sur son propre corps. Excitation n'est absolument pas synonyme de consentement. "...

Auteur: Bergner Daniel

Info: Que veulent les femmes ?

[ sexualité féminine ] [ forcée ] [ fantasme ]

 
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