Elle sentait en elle une force inconnue, une passion qui grandissait sans cesse, et qui, refoulée par la raison, par la crainte, par la pudeur, se réveillait plus ardente après chaque combat. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait, mais elle savait qu’elle voulait quelque chose qui lui manquait, quelque chose que le monde ne lui avait pas donné, que son mari ne lui donnerait jamais. Elle cherchait dans ses rêves, dans ses livres, dans ses promenades solitaires, ce bonheur mystérieux qu’elle pressentait sans le comprendre.